Investir pendant les récessions et les reprises : Apprendre du passé
Le recul du marché survenu plus tôt cette année s’est différencié par son origine (la pandémie mondiale) et sa vitesse (baisse de 30 % la plus rapide jamais enregistrée), mais les marchés baissiers eux-mêmes ne sont pas anormaux. Pour les investisseurs, la bonne nouvelle est que, par le passé, tous les marchés baissiers ont été suivis par une reprise et un nouveau marché haussier – une tendance que l’on devrait observer cette fois encore.
Les replis du marché ne sont jamais agréables et, bien qu’il soit presque impossible de les éviter, les expériences passées montrent qu’ils n’ont pas à vous faire dévier du chemin qui mène vers l’atteinte de vos objectifs financiers. Voici trois leçons du passé qui peuvent servir de guide précieux* :
1. Les replis des marchés sont toujours passagers. Si vous conservez vos placements, vous pouvez en limiter les effets dans le temps
- Même s’il vaut mieux éviter complètement les replis des marchés, la réalité est qu’ils ne peuvent être ni prédits ni anticipés avec précision. En tentant de le faire, vous passerez inévitablement à côté des hausses dans l’espoir d’éviter les baisses. De plus, tenter d’anticiper le marché implique d’être capable d’en prévoir le sommet et le creux, ce qui augmente vos chances de vous tromper.
- En vendant vos placements après que leur valeur ait diminué, dans l’espoir d’éviter d’autres baisses, vous augmentez la possibilité de transformer des baisses à court terme en pertes réelles dans votre portefeuille. Même les meilleurs placements ne sont pas à l’abri des baisses, mais en conservant vos placements, vous aurez une plus grande chance de participer à leur remontée, ce qui vous aidera à faire en sorte que ces pertes ne soient rien d’autre que temporaires.
- Les marchés baissiers sont souvent ponctués par de fortes remontées imprévisibles. Dans les années 1970, les marchés baissiers ont, en moyenne, enregistré plus de deux remontées distinctes de 10 %, la plus forte ayant donné lieu à un gain moyen de 17 %. Qui plus est, souvent, les marchés baissiers se transforment rapidement en marchés haussiers, et d’importants gains sont réalisés au début de la reprise. Au cours des cinq dernières reprises, l’indice S&P 500 a progressé en moyenne de 25 % durant les trois premiers mois du nouveau marché haussier*. Cette année, au cours des trois mois qui ont suivi le creux du 23 mars, le marché boursier a inscrit un rendement de plus de 30 %.
2. Vous n’avez pas à faire vôtres les creux du marché boursier
- Nous croyons que la diversification est un élément essentiel d’une stratégie de placement à long terme. En particulier, une répartition appropriée des placements à revenu fixe peut servir à assurer la stabilité de votre portefeuille lorsque les actions baissent**.
- Du 19 février au 23 mars de cette année, l’indice S&P 500 a reculé de 35 %, la propagation de la pandémie ayant fait plonger les économies américaine et mondiale en récession. Les portefeuilles qui étaient diversifiés au moyen de placements à revenu fixe ont été avantagés, les obligations ayant progressé de 3 % sur l’année jusqu’en mars. Cela cadre avec ce que l’on a pu observer par le passé, les obligations se comportant généralement beaucoup mieux lors des délestages sur les marchés boursiers. Ces 40 dernières années, au cours des marchés baissiers, le marché boursier affichait un recul moyen de 42 %. Alors que, dans le même temps, les rendements moyens des obligations s’établissaient à 8 %*.
- Bien que le marché boursier ait reculé de 35 % lors du délestage qui a lieu entre février et mars, les portefeuilles composés à 65 % d’actions et à 35 % d’obligations ont enregistré une perte nettement inférieure (25 %). En établissant et en maintenant une combinaison d’actions et de titres à revenu fixe conforme à vos objectifs de rendement à long terme ainsi qu’à votre tolérance au risque, vous pouvez, selon nous, aider votre portefeuille à progresser de façon plus constante vers l’atteinte de vos objectifs à long terme**.
3. Les marchés haussiers durent plus longtemps que les marchés baissiers, ce qui signifie que le temps joue en votre faveur
- Les récessions et les marchés baissiers qui les accompagnent sont douloureux, mais l’histoire montre qu’ils sont plus courts qu’on ne pourrait le croire, sans compter que les marchés haussiers qui leur succèdent sont plus longs et plus vigoureux. Par conséquent, même les baisses marquées comme celles de cette année et de 2008-2009 ne devraient pas faire dérailler votre stratégie.
- Depuis 1950, en moyenne, les marchés boursiers baissiers ont duré 18 mois, tandis que les marchés haussiers ont duré 54 mois et ont permis de dégager un rendement total moyen de 152 %. Ainsi, les marchés haussiers ont duré trois fois plus longtemps que les marchés baissiers. De plus, à la suite des marchés baissiers, en 1982, 1987, 2002 et 2009, il a fallu en moyenne 32 mois au marché boursier pour atteindre un nouveau sommet. Les portefeuilles composés à 65 % d’actions et à 35 % d’obligations ont mis 11 mois à se redresser*, ce qui confirme l’importance de la diversification et d’une approche à long terme**.
- Il n’y a pas de signal clair qui annonce la fin d’un marché baissier et le début d’une nouvelle période d’expansion. En fait, les marchés haussiers commencent souvent lorsque les conditions semblent les plus difficiles. Cela souligne l’importance de conserver ses placements et de procéder à des ajustements réfléchis et appropriés tout au long des replis afin d’être capable de tirer le meilleur parti des hausses à mesure que la transition vers un nouveau marché haussier se produit.
Renseignements importants :
* Le rendement passé n’est pas garant du rendement futur. Nous croyons que la diversification est un élément essentiel d’une stratégie de placement à long terme. En particulier, une répartition appropriée des placements à revenu fixe peut servir à assurer la stabilité de votre portefeuille lorsque les actions baissent**.
** La diversification n’offre aucune garantie de profit ni aucune protection contre les pertes dans un marché baissier. Les investisseurs devraient comprendre les risques liés aux placements, notamment le risque de taux d’intérêt, le risque de crédit et le risque de marché. La valeur des placements fluctue et les investisseurs peuvent perdre une partie ou la totalité de leur capital.