Conseil à ma jeune personne : ce que chaque investisseur doit savoir

Après 35 ans sur le marché du travail, Nima est maintenant prête à entamer le prochain chapitre de sa vie : la retraite. Elle souhaite voyager vers de nombreuses destinations, apprendre à jouer de la guitare et passer du temps de qualité avec ses enfants et ses petits-enfants au chalet familial.

Comme Nima, plusieurs d’entre nous rêvent d’une retraite longue et pleinement satisfaisante. Dans le cadre d’une étude menée en 2022 par Edward Jones et Age Wave, 54 % des retraités et des préretraités de plus de 45 ans ont indiqué qu’ils considéraient la retraite comme un nouveau chapitre emballant de leur vie. Toutefois, en l’absence d’une solide stratégie financière et d’une préparation adéquate, la retraite peut poser d’importants défis.

Aujourd’hui, les Canadiens font face à deux nouvelles réalités importantes en matière de retraite. Premièrement, elle s’échelonne sur une période beaucoup plus longue qu’auparavant, soit 27 ans en moyenne, selon Statistique Canada. Il y a quelques générations, travailler au moins jusqu’à 65 ans et avoir une espérance de vie de 72 ans était la norme. Même si l’âge moyen de la retraite, qui est actuellement de 64 ans1, n’a pas beaucoup changé, il en est tout autrement de l’espérance de vie. En fait, elle a augmenté de plus de deux décennies2 au cours des 100 dernières années. Aujourd’hui, l’espérance de vie conjointe d’un couple hétérosexuel à l’âge moyen de la retraite est de 94 ans2. Autrement dit, au moins un conjoint devrait vivre à la retraite pendant 30 ans en moyenne.

Deuxièmement, seulement 9,2 % des Canadiens bénéficiaient d’un régime de retraite d’employeur en 2017, comparativement à près de 22 % en 19973. De nombreuses entreprises ont délaissé les régimes à prestations déterminées et opté pour des régimes à cotisations déterminées, des REER collectifs ou ont tout simplement cessé d’offrir des régimes de retraite4. Dans ces structures, la responsabilité d’accumuler de l’épargne-retraite et de procurer un revenu de retraite passe de l’employeur à l’employé. Très simplement, nous ne pouvons plus compter sur les gouvernements, les syndicats ou nos employeurs pour prendre soin de nous au terme de notre vie professionnelle. Nous devons nous-mêmes prendre en main notre retraite.

Risques uniques menaçant la retraite

Outre les nombreux risques financiers et de placement à éviter, deux risques clés bien précis pèsent sur la viabilité du revenu de retraite : le risque de longévité et le risque d’inflation.

Le risque de longévité est le risque d’épuiser votre épargne-retraite de votre vivant. Même si, en moyenne, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, l’espérance de vie moyenne des hommes et des femmes combinés est actuellement d’environ 82 ans5. Ce chiffre est cependant quelque peu trompeur puisqu’il représente l’espérance de vie à la naissance, et que l’espérance de vie d’une personne retraitée de 64 ans varie considérablement de celle d’un nouveau-né. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’espérance de vie conjointe d’un couple hétérosexuel de 64 ans est de 94 ans. Pour nous protéger contre le risque de longévité, nous devons planifier un revenu qui durera au moins 30 ans à la retraite.

Le risque d’inflation est l’érosion de votre pouvoir d’achat au fil du temps. En mai 2022, le taux d’inflation au Canada avait atteint un sommet inégalé depuis 40 ans, soit 7,7 %6. Bien que ce taux soit considérablement plus élevé qu’au cours des dernières années, l’inflation au Canada s’est en moyenne établie à 3,8 % par année depuis 19607. Même si 3,8 % peuvent ne pas sembler trop inquiétants, cela signifie que le coût de la vie triplera au cours d’une retraite durant 30 ans. Pour vous protéger contre ce risque, le revenu de retraite devrait s’appuyer sur des stratégies conçues pour vous aider à faire fructifier vos avoirs en fonction du coût de la vie. Pourtant, à l’approche de la retraite, les investisseurs ont tendance à adopter une approche plus prudente à l’égard de leurs portefeuilles de placement.

Si je pouvais revenir en arrière

En 2022, Edward Jones et Age Wave ont mené une étude auprès de plus de 9 000 personnes afin d’évaluer les tendances en matière de retraite en Amérique du Nord. Elle a révélé que les retraités ont commencé à épargner à l’âge moyen de 37 ans, mais regrettent de ne pas avoir commencé à le faire près d’une décennie plus tôt, à 28 ans.

Quelle différence cela ferait-il?

Yolanda Young et son conjoint Oliver Olde viennent tout juste d’avoir 65 ans. Yolanda a commencé à investir en vue de la retraite à 28 ans, tandis qu’Oliver a attendu jusqu’à 37 ans. Ils ont chacun versé 7 000 $ dans leur compte REER le premier jour de chaque année et ont obtenu un taux de rendement annuel moyen de 6 %. De combien disposent-ils actuellement?

À 65 ans, Yolanda dispose de 1 064 188 $. Oliver n’a accumulé qu’environ la moitié du montant de Yolanda, soit 554 149 $. Veuillez noter que Yolanda n’a cotisé à son compte que neuf ans de plus qu’Oliver. C’est-à-dire qu’avec une cotisation de 7 000 $ par année, elle a seulement versé 63 000 $ de plus qu’Oliver. Pourtant, elle a accumulé plus de 500 000 $ de plus qu’Oliver. Comment est-ce possible?

C’est le pouvoir de la croissance composée au fil du temps. Dans cet exemple simple, un intervalle de neuf ans entre les dates de début a entraîné un écart de plus d’un demi-million de dollars à 65 ans. Cet exemple est fourni à titre indicatif seulement et ne reflète pas le rendement d’un placement précis.

À retenir

Lorsqu’il s’agit d’épargner en vue de la retraite, il n’est jamais trop tard pour commencer, et aucun montant n’est trop petit. Mais les calculs montrent que le plus tôt sera le mieux. Votre conseiller Edward Jones peut vous aider à établir vos objectifs de retraite, à déterminer les exigences financières pour les atteindre et à élaborer et à mettre en oeuvre la bonne stratégie. Pour en savoir plus, communiquez avec votre conseiller Edward Jones dès aujourd’hui.